Un mauvais sort dans les bonbons
Des bonbons ! Des bonbons ! C’est permis, c'est Halloween et promis on va bien se brosser les dents !
Mais voici que les bonbons ne sont plus juste du sucre et des arômes : un mauvais sort se cacherait dans les plus brillants et les plus colorés.
L'association Agir pour l'environnement a enquêté et s'inquiète de la présence de nanoparticules dans plus de 100 types de bonbons. A la veille d'Halloween, les médias alertent, mais avant de paniquer ou de se désintéresser "de toute façon, on ne peut plus rien manger!" faisons le point.
Les nanoparticules sont de très petites molécules (50 000 fois plus fines qu'un cheveu). Elles possèdent des propriétés physiques et chimiques remarquables et ont envahi notre quotidien : dans l'électronique, le textile, la construction, les cosmétiques, la pharmacie et dans l'alimentation !
Du fait de leur très, très petite taille elles peuvent traverser la barrière de l’intestin, se retrouver dans le cerveau, les organes, le placenta… de quoi se poser des questions quant à leur risque pour notre santé.
Un colorant alimentaire, le dioxyde de titane (E171) contient des nanoparticules. Il rend les aliments plus blancs ou plus brillants. Le danger du dioxyde de titane est prouvé quand il est respiré, il est classé cancérigène par inhalation. Et pourtant il est autorisé dans l’alimentation car on ne possède pas de preuves de ses effets sur la santé quand il est mangé ! L’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation (Anses) va lancer une expertise pour évaluer les risques d’exposition aux nanomatériaux via la consommation alimentaire.
La présence de nanoparticules n'appairait pas dans la liste des ingrédients.
Est-il acceptable que des substances potentiellement dangereuses et sans utilité pour le consommateur envahissent notre alimentation à notre insu ?
En tant que consommateur nous avons le pouvoir, par nos achats, de refuser. Il y a quelques années les gras trans (ou graisses hydrogénées) étaient partout, la mobilisation et la vigilance des consommateurs a fait nettement reculer l’utilisation de ces graisses nocives.
Méfiez-vous de ce qui brille, des confiseries trop blanches et déchiffrez la liste des
ingrédients !
